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Votre petite lecture du dimanche est là 🤗
Un texte reliant pensées du moment, réflexions sur la vie, sur ma vie. Poser mes idées, vous en faire part avec toute transparence et simplicité.
Rebondir aussi sur des commentaires lus sur mes réseaux sociaux, ou sous mes vidéos YouTube, sur des échanges avec l’entourage proche ou des personnes rencontrées.

Cette semaine, j’ai du jongler avec enfants à la maison pour raison de maitresse touchée par le covid, la grève des professeurs, les projets, les cours, la maison à entretenir, le frigo à remplir…
Une semaine bien remplie, comme vous je suppose.
Il y a eu aussi la naissance du petit dernier dans la famille de mon ex-compagnon, le papa de mes 2 premiers fils.
A l’annonce de la naissance, je n’ai pu m’empêcher de me replonger dans mes souvenirs. J’ai pensé à la naissance de nos enfants, à ce que nous venions de créer. Nos fils, si petits , tellement beaux, tellement parfaits.
J’ai pensé aussi à notre séparation, à tout ce mal que je lui ai dit quand ma tristesse était trop grande, quand la plaie était grande ouverte, quand la peur me paralysais. Aujourd’hui, tout est différent. Je suis sincèrement heureuse pour lui, heureuse pour mes garçons, qu’ils puissent vivre dans un foyer sain avec un papa et une belle-mère aimante et que leur famille s’agrandisse.

On devrait tous être heureux de voir les gens heureux ♥️

Pourquoi ne pas souhaiter le bonheur de ceux qui nous ont été cher, ceux qui nous ont fait grandir, évoluer…
Certains me diront : « impossible, il m’a fait trop de mal. »
Je réponds : « on ne cherche pas à faire du mal, on cherche à être heureux. »
Parfois maladroitement, avec lâcheté si vous le nommez ainsi.
On a mal parce qu’on se sent abandonné(e), inutile, nul(le), moche…
Ces pensées ne sont que des mauvaises pensées et vous pouvez les faire disparaître au lieu de les alimenter.
Pour revenir à mon histoire : j’ai cru que c’était de ma faute, que je n’étais plus assez jolie à ses yeux, que je ceci, que cela. J’alimentais mes croyances à m’en rendre malade. J’ai compris un jour que je pouvais être la plus belle du monde, et ne pas être »choisie » pour un tas d’autres raisons.
C’était son choix, il était heureux avec une autre personne. Et qui suis je pour l’empêcher de vivre ce bonheur ?
Cette séparation met-elle un terme à mon bonheur ou au contraire me donne-t-elle l’opportunité de vivre d’autres expériences et de me connaître d’avantage ?
L’occasion d’apprendre à être heureuse seule.

Tout ça pour dire que nous sommes tous important pour quelqu’un quelque part et que nous devrions tous apprendre à être important(e) et unique pour nous-même.
Quand je cherche l’amour ailleurs, j’en manque pour moi.
Cela ne veut pas dire que s’aimer soi nous rend hypocrite ou que nous n’avons pas besoin de l’amour de l’autre.
Je ne veux plus me détester, penser que je ne suis pas assez quelque chose, moche, etc…
Je suis une maman qui déchire, une femme belle, une soeur à l’écoute, une fille aimante…

Je vous invite à faire la liste positive de qui vous êtes, et vous êtes beaucoup 🤩 Croyez-le